lundi 2 mars 2009

EXIT: les limites d'un scénario bien construit

J'ai acheté ce week-end l'intégrale de Exit, réédition en un volume unique de petit format (mais en couleur!) des 3 volumes parus de 2000 à 2002 chez Albin Michel. C'est une aubaine pour un impatient comme moi, qui ai horreur des dernières cases ouvrant sur un mystère qu'il faudra attendre des mois (voire des années, comme pour "les 3 formules du professeur Sato") pour voir éclairci. Donc une histoire en 3 volumes de Bernard Werber qui se lit d'une traite, le dessin du tome 3 (Eric Puech) faisant regretter celui d'Alain Mounier, plus clair, plus réaliste et expressif.
D'ou vient que malgré un scénario bien ficelé, une histoire intéressante, un suspens maintenu jusqu'à la fin (notre héroïne survivra t'elle?) je n'ai pas été conquis, et somme toute tenté de remettre ce volume en vente sur ebay? Sans doute à cause justement de l'adresse du scénario, de son efficacité qui débouche sur une absence d'ambiguïté, d'empathie, d'émotion. La belle Amandine, clône abatardi de Lara Croft, a le sein plantureux et la cuisse musclée, mais elle n'a aucun charme! Quand elle embrasse, c'est à pleine bouche, façon charcuterie. Quand elle se biture, on en a mal au crane pour elle, et quand elle pleure, c'est comme un veau.
Ce récit, manifestement écrit pour en faire un film, échoue de par une actrice principale... médiocre. La morale de cette histoire? Il ne suffit pas d'un bon récit, il faut aussi aimer ses personnages, pour leur donner, au delà du cliché, l'épaisseur minimale qui fait le plaisir du lecteur.








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